Les maisons anciennes sont souvent les plus exposées au problème d’humidité. Condensation à l’excès, remontées capillaires, infiltrations ou encore humidité ascensionnelle : pour ne pas voir la valeur de votre bien diminuée et souffrir des désagréments liés à tous ces phénomènes, les quelques lignes qui suivent vous seront d’une grande utilité.

L’humidité peut entraîner un vieillissement prématuré de votre maison. C’est pourquoi, il est absolument nécessaire de s’en prémunir et d’adopter les bons gestes, surtout lorsqu’il s’agit d’un bâti ancien. En effet, les maisons anciennes sont davantage sujettes à l’humidité. Les bâtiments en pierre, par exemple, sont souvent composées de murs directement exposés aux remontées humides, ceux-ci étant à même le sol. Aucun barrage n’empêche l’eau de pénétrer dans les murs et d’endommager la totalité de la structure. Ajoutez à cela la porosité inhérente à ce type de matériau (pierre et brique) et le phénomène ne fait que prendre de l’ampleur.

Par où l’eau s’infiltre-t-elle ?

En plus de l’humidité ascensionnelle, qui prend sa source dans le sol et qui remonte dans les murs, la pluie peut faire son œuvre et s’infiltrer insidieusement dans le bâtiment : dans le toit, quand les tuiles sont trop espacées, qu’elles sont poreuses ou que le vent est capable de les soulever, mais aussi dans les façades si celles-ci sont fissurées.

Si l’épaisseur des murs demeure un atout non négligeable lorsque l’été arrive et qu’il est bon de vivre dans une maison fraîche, il n’en va pas de même une fois les températures en baisse. Le froid et l’humidité s’allient pour former un environnement difficile à réchauffer.

C’est donc votre confort thermique qui en pâtit, et votre facture de chauffage qui grimpe en flèche. Dès lors, des travaux de rénovation énergétique sont essentiels pour garantir votre bien-être et éviter toutes dépenses excessives en chauffage. Sans compter qu’en se gorgeant d’eau, l’état de votre habitation, tout comme ses performances énergétiques, se dégradent.

“Ancien”, c’est-à-dire ?

Les maisons ont été érigées selon des techniques et avec des moyens propres à chaque époque. En matière de construction, trois grandes périodes sont à distinguer :

  • Avant 1948 : on peut dire qu’un bâti est ancien s’il date d’avant 1948. Il est composé de matériaux caractéristiques de la période, à savoir le torchis ou la brique ainsi que la pierre ;
  • Entre 1948 et 1974 : les maisons construites durant cette période ont bénéficié de l’apparition du parpaing et du béton. C’est la massification des constructions qui commence ;
  • Après 1974 : les premières réglementations arrivent, les bâtisses doivent répondre à certains critères en termes de performance et d’isolation thermiques. Le béton étant le matériau privilégié.

Savoir repérer les signes

Vous l’aurez compris, avec leur manque d’isolation thermique, les maisons anciennes demeurent les plus fragiles face aux problèmes d’humidité. Un vrai fléau si les signes ne sont pas détectés à temps et si des mesures spécifiques, avec des solutions et techniques adaptées, ne sont pas prises.

Si vous observez que :

  • des gouttelettes se forment sur les murs ou les fenêtres ;
  • les revêtements se décollent ;
  • de la moisissure apparaît sur les murs ;
  • la charpente ou les poutres en bois pourrissent ;
  • les pierres s’effritent…

… l’humidité s’est probablement emparée de votre maison. En fonction du niveau d’avancement de ces symptômes, il faudra donc trouver un traitement adéquat et/ou procéder à divers travaux de rénovation énergétique. Sachez que dans certains cas, pour optimiser les performances énergétiques de votre bâtiment, des aides financières sont accordées par l'État.

Heureusement, il y a des solutions

Pour l’humidité ascensionnelle, et les remontées capillaires, il est possible d’envisager un traitement par injection. Des produits spécifiques sont injectés là où le problème subsiste afin de bloquer l’humidité. Un drain pouvant évacuer l’eau vers les bouches d’égouts peut également être posé afin de l’empêcher de monter à travers les murs.

Pour les problèmes de condensation, aérer votre espace intérieur plusieurs fois par jour s’il le faut est une première étape indispensable. Chauffer les pièces particulièrement humides, telles que la salle de bain ou la cuisine, fait aussi partie des solutions les plus efficaces. En cas de problème persistant, il faudra penser à un bon système de VMC (ventilation mécanique contrôlée).

Pour les infiltrations, par la façade ou le toit, un produit hydrofuge pourra faire l’affaire ainsi que le remplacement de quelques tuiles ou la rénovation complète de la toiture si nécessaire.

Et si vous cherchez des professionnels qui pourront vous aider à mieux reconnaître les symptômes de l’humidité et à agir en conséquence, n’hésitez pas à faire appel à Iso-Immo, expert en traitement contre l’humidité et en ventilation dans tout le Brabant wallon.

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